Wow, une immense page s’est tournée en 2025 !!! Que dis-je, un livre s’est refermé…
5 ans. Cinq années à voguer sur ce fleuve tumultueux. Un aventure aussi puissante qu’épuisante, passionnante que décourageante.
J’ai appris tant de choses, et cela m’a ouvert sur tant de mondes et de possibles !
Et les rencontres… !!! Je n’ai pas de mot pour exprimer ma profonde Gratitude envers la vie, pour avoir mis sur ma route des âmes familières, des femmes merveilleuses que j’aime d’amour, ces doulas et sage-femmes avec qui nous sommes et seront toujours main dans la main, de cœur à cœur.
Des clientes devenues amies, d’autres qui m’ont simplement offert leur confiance inconditionnellement !
Et ces naissances pures et libres, porter l’espace d’incarnation d’une mère et d’un nouvel être… piouf, c’est voyager dans une autre dimension.
Mais alors pourquoi clore le chapitre doula ?
Tout d’abord parce qu’une petite minorité de doulas ont dérivé s’affichant au grand public, et portant la même bannière, je n’accepte pas d’être associée à ces dérives. Les doulas peinent suffisamment à faire leur place pour qu’on vienne les saboter à l’interne et de ce fait, leur coller une étiquette péjorative. Je n’irai pas plus loin dans le débat.
Ensuite parce que le monde n’est pas prêt à reconnaître et valoriser les doulas à leur juste valeur. Se débattre dans les méandres de ce système inadapté a été trop pour moi, je laisse la place aux jeunes !
Mais je ne remercierai jamais assez mes doulas mentor, Karine et Mélanie de l’Ecole Quantik Doula. Ce n’est pas juste une formation, c’est un chemin initiatique profond, j’en suis clairement ressortie en étant une autre femme !
Et c’est ceci que je veux garder du profil de doula : la passeuse !
Porter les espaces de passages de vie des femmes, les empuissancer, les sublimer, les faire renaître à elles-mêmes. J’ai expérimenté et compris que c’est cette doula que je veux être, et qui me fait vibrer.
Mais je laisse le mot doula derrière moi.
Je suis accompagnante de la femme, passeuse / porteuse de passages. Je suis de ces femmes qui avait la connaissance d’une certaine « science » et la connexion à l’invisible, et qui pour cela, ont été torturées et brûlées.
Alors je continuerai d’apporter mon soutien aux femmes au travers de cercles, de soins, de rituels de passage, et je salue avec beaucoup d’amour le train des doulas qui continue son indispensable voyage sans moi.
AHO